Fatigue persistante : quand le corps dit stop et que l’esprit entretient l’épuisement

Il n’est pas rare d’entendre : « Je suis fatigué(e) ».

Beaucoup de personnes que je rencontre me disent vivre avec cette sensation comme avec une compagne de route fidèle, parfois pesante. Vacances, week-ends, nuits de sommeil plus longues… rien ne semble suffire. Alors, d’où vient cette fatigue qui ne passe pas ? Et pourquoi a-t-on parfois le sentiment de rester enfermé(e) dedans ?

Les multiples visages de la fatigue

La fatigue n’a pas une seule cause. Elle se manifeste de différentes manières :

  • La fatigue physique : liée au manque de repos, à un rythme de vie soutenu, aux sollicitations permanentes. Le corps peine à suivre.
  • La fatigue émotionnelle : résultat d’une charge mentale trop lourde, de préoccupations constantes, ou de tensions dans la vie personnelle et professionnelle.
  • La fatigue existentielle : plus diffuse, elle se traduit par une impression de vide, de perte de sens ou de routine qui use à petit feu.

Dans la plupart des cas, ces dimensions se croisent et s’additionnent, rendant l’état d’épuisement encore plus profond.

Quand la fatigue devient une étiquette

Une nuance subtile mais importante : bien souvent, on dit « je suis fatigué(e) » au lieu de « je ressens de la fatigue ».

Cela peut paraître anodin, et pourtant…

En utilisant être plutôt que ressentir, on confond un état passager avec une identité. On se définit par sa fatigue. Petit à petit, elle devient une étiquette, comme si elle faisait partie de soi. Et plus on répète cette phrase, plus elle façonne la manière dont on se voit et dont on vit.

Le rôle des pensées dans le maintien de la fatigue

Les pensées jouent un rôle clé dans l’entretien de cet état.

Certaines reviennent souvent :

  • « Je n’y arriverai jamais »
  • « Tout est trop pour moi »
  • « Je suis toujours fatigué(e) »

Ces pensées, parfois inconscientes, créent un cercle vicieux.

Elles renforcent l’impression d’être bloqué(e), ce qui augmente encore la sensation d’épuisement. C’est comme si l’esprit fermait les portes de sortie avant même d’avoir essayé.

Ouvrir un espace de changement

Sortir de la fatigue chronique ne se fait pas en un claquement de doigts, mais il est possible de commencer à desserrer son emprise. Quelques pistes :

  • Reprendre conscience que la fatigue est une expérience, pas une identité.
  • Se demander : De quoi ai-je vraiment besoin ? Est-ce de repos, de soutien, d’alléger mes obligations, ou simplement d’autoriser mes émotions à s’exprimer ?
  • Accueillir la fatigue comme un signal du corps, tout en ouvrant un espace intérieur pour autre chose que cet état.

La fatigue n'est pas une fatalité

Souvent, quand la fatigue s’installe et devient une identité, il est difficile d’en sortir par soi-même. Le corps dit stop, mais l’esprit continue de tourner en boucle, renforçant le sentiment d’impuissance.

La thérapie offre un espace pour déposer ce qui pèse, mettre des mots sur ce qui fatigue vraiment – qu’il s’agisse du rythme, de la charge émotionnelle ou de croyances profondes qui entretiennent l’épuisement.

Pas à pas, ce travail permet de se reconnecter à ses besoins, de retrouver de l’élan et d’accueillir plus de vitalité dans sa vie quotidienne.

Parce qu’au fond, la fatigue n’est pas qui vous êtes : c’est un signal, et elle peut devenir une porte d’entrée vers un mieux-être plus durable.

La fatigue est souvent le reflet d’un déséquilibre plus large entre corps, émotions et pensées. En prenant conscience de ce qui l’entretient, il devient possible de retrouver de l’énergie, du mouvement et une vitalité plus profonde.

Et si vous n’aviez pas à porter tout cela seul(e) ?

Imaginez un matin où vous ouvrez les yeux sans cette impression de lourdeur, où vous retrouvez le goût des petites choses simples : un café savouré tranquillement, un échange léger avec vos proches, une énergie qui revient doucement.

Ce chemin n’est pas hors de portée : il commence par un premier pas, celui de prendre soin de vous autrement.

Si vous sentez que la fatigue vous enferme et que vous souhaitez retrouver de l’élan, je vous propose de venir en parler lors d’une première séance. C’est souvent dans cet espace d’écoute que s’ouvre la possibilité d’un nouvel équilibre.

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