Nous vivons dans une société où nombreux sont celles et ceux qui manquent de confiance en eux. Mais quand on parle de confiance en soi, de quoi parle-t-on ?

La confiance en soi fait partie plus globalement de l’estime de soi. Et, quand nous parlons de « confiance en soi », nous avons tendance à faire des confusions. Commençons donc par clarifier ces deux notions, très proches l’une de l’autre.

L’estime de soi se caractérise par le jugement ou l’évaluation d’une personne en rapport à sa propre valeur. Elle désigne ce que nous pensons et ressentons à propos de nous-même. 

« L’estime de soi repose sur trois ingrédients : la confiance en soi, la vision de soi, l’amour de soi. Le bon dosage de chacune de ces trois composantes est indispensable à l’obtention d’une estime de soi harmonieuse » – Christophe André

La confiance en soi nous aide à nous mettre en mouvement dans un contexte donné. Elle est orientée sur nos capacités et nos actions : suis-je capable de… ? Elle se reflète donc principalement dans nos comportements. 

La vision de soi ou l’image de soi représente la perception que nous avons de nous : quelle est l’image que j’ai de moi ? Quel regard est-ce que je porte sur moi ? Comment suis-je perçu•e par les autres ? Cette composante est souvent subjective et reliée à nos « processus internes ».

L’amour de soi traduit les sentiments et les émotions que nous éprouvons envers nous-mêmes : est-ce que je m’aime ? Comment je m’aime ? Est-ce que j’arrive à m’aimer avec mes zones d’ombre ? Il reflète ainsi nos « états internes ».

Nous avons tendance, la plupart du temps, à mesurer notre estime de nous-même par les résultats que nous obtenons et/ou par le regard des autres alors même qu’il serait plus pertinent de s’observer soi-même, en dehors du regard des comparaisons et des avis extérieurs.

L’estime de soi n’est pas innée mais sa construction commence dès le plus jeune âge et passe par l’éducation et par le processus de socialisation.

A 18 mois déjà, l’enfant commence à se créer une image interne de lui-même et dès 3 ans, avec l’entrée dans le monde social, il intègre de nouvelles règles et comportements issus de son environnement social et familial. Pour se donner de la valeur, l’enfant a besoin du regard des autres. Il doit entendre ce qui est bien pour savoir que ce qu’il fait a de la valeur. Pour cela, il s’appuie naturellement sur son entourage proche (famille, amis, enseignants, …).

L’adolescence est un moment à part où les problématiques autour de l’estime de soi peuvent se cristalliser. Reconnaissance, appartenance, image de soi et affirmation de son identité sont autant de turbulences qui participent à une estime de soi instable. Les parents doivent tenir compte de ce facteur afin de ne pas aggraver la situation. Comme les enfants, les adolescents ont besoin d’un cadre bien structuré pour, paradoxalement, se sentir en confiance et faire les bons choix. Etre trop permissif ou trop autoritaire ne leur rend pas service. En tant que parent, il est donc important de résister en attendant que ça passe. 

Dans un environnement très exigeant, critique, ou disfonctionnel, il sera plus difficile d’estimer voire apprécier sa valeur et ainsi de s’aimer de manière inconditionnelle. Aussi, en dépit d’un environnement favorable, certains traumatismes, qu’ils surviennent dans l’enfance ou à l’âge adulte, peuvent être à l’origine de troubles de l’estime de soi. Il est donc important de prendre contact avec un professionnel si vous souhaitez retrouver confiance en vous.

En effet, le processus thérapeutique aide à réparer l’estime de soi quelle que soit son origine (humeur, manque d’autonomie, anxiété, traumatismes, etc.). Il amène de la conscience et du soutien. Il aide à revisiter ses croyances, son dialogue intérieur, et facilite une meilleure connaissance de soi et de ses ressources. En ce sens, le processus thérapeutique favorise la résilience et permet d’ajuster, au fur et à mesure, l’opinion sur sa propre valeur.

Pour finir, ci-dessous quelques pistes complémentaires qui pourront favoriser une estime de soi haute et stable :

• Soyez attentif•ve à vos émotions, vos sentiments et vos pensées et acceptez les ; ils sont porteurs d’un message et vous conduiront à une meilleure connaissance de vous même.

• Prenez conscience de vos limites et respectez les.

• Connectez vous au présent : le passé est ce qu’il est et vous n’avez pas de prise pour le changer.

• Fixez vous des objectifs réalistes et atteignables, c’est à dire à votre portée – voir trop grand peut générer de la déception ou de la frustration et ainsi dégrader votre estime de vous-même.

• Restez bienveillant•e avec vous-même – prenez connaissance de mon post sur le sujet ici.

Et surtout, n’oubliez pas l’essentiel :

Merci pour votre lecture. Moi, c’est Céline !

Je suis praticienne en psychothérapie Gestalt et je vous reçois sur rendez-vous à mon cabinet à Bailly (78) ou en visio.

Problème de confiance en vous, stress, anxiété ou difficultés relationnelles, je vous aide à traverser les moments difficiles.

J’ai à cœur de vous offrir un rendez-vous avec vous-même et une parenthèse pour vous exprimer librement et sans jugement, un espace où vous pourrez déposer vos maux/mots en toute sécurité.

Je vous en dis plus sur moi ici.